J’ai profité de l’éclaircie qu’on a eu en fin de journée pour aller essayer mon nouveau masque dans le rapide «Les Faucilles » à Pointe-des-Cascades.
Mon nouveau masque est un Riffe. C’est un masque de plongée en apnée à faible volume, mais avec une seule «vitre» plutôt que deux comme la plupart des modèles. Ça donne un plus grand champ de vision.
J’ai acheté mon masque par Internet sur Freediveshop.com. C’est une boutique en ligne spécialisée en matériel de plongée en apnée et de chasse sous-marine. Elle a été fondée par Roger Yazbeck, un Libanais d’origine qui a déjà vécue à Montréal et qui habite maintenant la Californie. C’est lui qui m’a vendu mon premier vrai bon masque, un Nulla de Picasso. J’étais allé le chercher chez lui à l’Île-des-Sœurs.
Je n’ai pas d’autres images de ma plongée d’aujourd’hui parce que ma caméra s’est embuée sans que je m’en rende compte. C’est dommage parce que j’ai vu quelque chose de très intéressant.
Dans une petite baie tranquille, j’ai trouvé une barbotte qui reposait sur le fond. Elle n’a pas pris la fuite à mon approche et j’ai compris pourquoi en l’examinant de plus près. Sous elle, il y avait des dizaines et des dizaines de bébés barbottes gros comme des tétards qui formaient un essaim compact.
De toute évidence, maman (ou peut-être papa, ça se peut aussi) protégeait sa couvée. J’ai passé plusieurs minutes à les filmer. Mais la buée a tout gâché…
29 juin 2008
15 juin 2008
Le vieux quai de l'île aux Chats
J’ai commencé ma saison de kayak et de plongée aujourd’hui en faisant une sortie au vieux quai de l’île aux Chats, sur le lac Saint-François, en face de Valleyfield.
C’est vraiment un bel endroit pour faire de la plongée apnée. Sous l’eau, on trouve les restes d’un quai de pierres et de bois. La zone à explorer est très grande. Il y a de nombreuses jetées qui sont très longues et qui partent dans toutes les directions.
Le vestige le plus spectaculaire est cette plateforme faites de grosses billes de bois. Elle est suspendue à deux ou trois mètres du fond et on peut nager en dessous. Les ruines forment un habitat attirant de nombreux poissons. Comme d’habitude, j’ai vu plusieurs gros achigans en longeant les jetées. Celui-là défendait son nid contre les intrus.
Personne n’habite sur l’île aux Chats, mais ce n’est pas tout à fait une île déserte. Elle est occupée par une usine de produits chimique. L’île a depuis longtemps une vocation industrielle. Sans doute parce qu’elle est traversée par le chemin de fer.
Le vieux quai se trouve à l’extrémité est de l’île, dans l’embouchure d’une petite baie.
View Larger Map
Examinez de près la photo de Google Map. On aperçoit les jetées sous l’eau. Comme il n'y a pas d'Accès public à l’île aux Chats, il faut une embarcation pour se rendre au vieux quai.
En kayak, on peut partir du parc Marcil, près de la marina de Valleyfield. À l’extrémité est du parc, il y a une petite plage de sable où on peut facilement mettre son kayak à l’eau.
C’est vraiment un bel endroit pour faire de la plongée apnée. Sous l’eau, on trouve les restes d’un quai de pierres et de bois. La zone à explorer est très grande. Il y a de nombreuses jetées qui sont très longues et qui partent dans toutes les directions.
Le vestige le plus spectaculaire est cette plateforme faites de grosses billes de bois. Elle est suspendue à deux ou trois mètres du fond et on peut nager en dessous. Les ruines forment un habitat attirant de nombreux poissons. Comme d’habitude, j’ai vu plusieurs gros achigans en longeant les jetées. Celui-là défendait son nid contre les intrus.
Personne n’habite sur l’île aux Chats, mais ce n’est pas tout à fait une île déserte. Elle est occupée par une usine de produits chimique. L’île a depuis longtemps une vocation industrielle. Sans doute parce qu’elle est traversée par le chemin de fer.
Le vieux quai se trouve à l’extrémité est de l’île, dans l’embouchure d’une petite baie.
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Examinez de près la photo de Google Map. On aperçoit les jetées sous l’eau. Comme il n'y a pas d'Accès public à l’île aux Chats, il faut une embarcation pour se rendre au vieux quai.
En kayak, on peut partir du parc Marcil, près de la marina de Valleyfield. À l’extrémité est du parc, il y a une petite plage de sable où on peut facilement mettre son kayak à l’eau.
14 juin 2008
Ma plus belle plongée
Je l’ai fait en Méditerranée, à l’île de Port-Croc, un des plus beaux endroits que j’ai eu l’occasion de visiter.
C’était pendant la semaine de vacances que j’ai passé sur la Côte d’Azur en mai 2006. On avait loué une maisonnette sur la presqu’île de Giens, à quelques kilomètres de la très belle ville de Hyères.
Pour aller sur l’île de Port-Croc, on a pris le bateau-passeur au port de la tour fondue, qui se trouve à l’extrémité de la presqu’île de Giens. L’île ressemble à un repaire de pirates. On débarque dans un petit port, la seule «agglomération » de l’île. On en fait le tour en moins de cinq minutes a pied. Un fortin domine le port et on a l’impression d’être un corsaire.
«À pied» est le seul moyen de transport sur l’île qui est sillonnée de sentiers pédestres. On en a emprunté un pour se rendre à la plage de la Palud, où je voulais plonger. Je ne me souviens pas du nombre de kilomètres, mais c’était une assez longue marche en terrain accidentée. En arrivant à l’anse. Voilà une vue de l’anse où se trouve la plage prise à partir d’un des points les plus élevés du sentier.
En arrivant près de la plage, j’ai vu le fond de la mer et j’ai su que je n’avais pas traîné mon équipement de plongée jusque là pour rien.
Les tâches noires, c’est de la posidonie, une plante marine qui fait des fleurs et qui compose l’essentiel du paysage sous-marin en Méditerranée.
L’eau est froide en Méditerranée en mai. Genre 12 degrés celcius. Pour plonger, j’avais amené en France l’habit isothermique de 5 mm de mon petit frère et je me suis gelé toutes les fois que je suis allée à l’eau.
Durant l’été, il y a un sentier sous-marin balisé à la plage de la Palud et il doit y avoir toujours beaucoup de monde qui plongent à cet endroit. Mais en mai, on était que deux «braves» à l’eau.
Je n’ai pas de photos sous-marines de ma plongée parce que je n’avais de boîtier étanche pour mon appareil photo à ce moment là. La pêche et la chasse sous-marine sont interdites autour de l’île de Port-Croc, alors la faune est abondante. J’ai vu une magnifique pieuvre, des sars, des girelles, deux énormes loups et plein d’autres poissons que j’ai pas identifié.
J’ai plongé à quelques reprises dans les mers coralliennes, aux Bermudes et dans les Keys en Floride, et je dois dire que je préfère le paysage sous-marin méditerranéen. D’accord, c’est moins coloré. L’eau est d’un bleu un peu plus sombre, la posidonie forme des prairies sous-marines et il y a une belle variété de poissons.
Je suis resté à l’eau aussi longtemps que j’ai pu, serrant les bras autour de mon corps pour combattre le froid. Quand j’ai finalement repris pied sur la plage, je n’avais qu’une idée en tête: replonger là un jour.
C’était pendant la semaine de vacances que j’ai passé sur la Côte d’Azur en mai 2006. On avait loué une maisonnette sur la presqu’île de Giens, à quelques kilomètres de la très belle ville de Hyères.
Pour aller sur l’île de Port-Croc, on a pris le bateau-passeur au port de la tour fondue, qui se trouve à l’extrémité de la presqu’île de Giens. L’île ressemble à un repaire de pirates. On débarque dans un petit port, la seule «agglomération » de l’île. On en fait le tour en moins de cinq minutes a pied. Un fortin domine le port et on a l’impression d’être un corsaire.
«À pied» est le seul moyen de transport sur l’île qui est sillonnée de sentiers pédestres. On en a emprunté un pour se rendre à la plage de la Palud, où je voulais plonger. Je ne me souviens pas du nombre de kilomètres, mais c’était une assez longue marche en terrain accidentée. En arrivant à l’anse. Voilà une vue de l’anse où se trouve la plage prise à partir d’un des points les plus élevés du sentier.
En arrivant près de la plage, j’ai vu le fond de la mer et j’ai su que je n’avais pas traîné mon équipement de plongée jusque là pour rien.
Les tâches noires, c’est de la posidonie, une plante marine qui fait des fleurs et qui compose l’essentiel du paysage sous-marin en Méditerranée.
L’eau est froide en Méditerranée en mai. Genre 12 degrés celcius. Pour plonger, j’avais amené en France l’habit isothermique de 5 mm de mon petit frère et je me suis gelé toutes les fois que je suis allée à l’eau.
Durant l’été, il y a un sentier sous-marin balisé à la plage de la Palud et il doit y avoir toujours beaucoup de monde qui plongent à cet endroit. Mais en mai, on était que deux «braves» à l’eau.
Je n’ai pas de photos sous-marines de ma plongée parce que je n’avais de boîtier étanche pour mon appareil photo à ce moment là. La pêche et la chasse sous-marine sont interdites autour de l’île de Port-Croc, alors la faune est abondante. J’ai vu une magnifique pieuvre, des sars, des girelles, deux énormes loups et plein d’autres poissons que j’ai pas identifié.
J’ai plongé à quelques reprises dans les mers coralliennes, aux Bermudes et dans les Keys en Floride, et je dois dire que je préfère le paysage sous-marin méditerranéen. D’accord, c’est moins coloré. L’eau est d’un bleu un peu plus sombre, la posidonie forme des prairies sous-marines et il y a une belle variété de poissons.
Je suis resté à l’eau aussi longtemps que j’ai pu, serrant les bras autour de mon corps pour combattre le froid. Quand j’ai finalement repris pied sur la plage, je n’avais qu’une idée en tête: replonger là un jour.
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