1 septembre 2008

L'île du Grenadier

Je me suis rappelé des souvenirs aujourd’hui en pagayant jusqu’à l’île du Grenadier, au beau milieu du lac Saint-François.

quelques étés, on a loué un chalet au lac Saint-François. C’est comme ça que j’ai découvert la région du Suroît et que je j’ai renoué avec ma passion pour la plongée.

À l’époque, j’avais un bateau a moteur et la pointe est de l’île du Grenadier était un de nos sites de plongée favoris.

Aujourd’hui, je suis allé à l’île en kayak en partant du quai public de Port-Lewis, à quelques kilomètres de Saint-Anicet. Il y a là une rampe de mise à l’eau en ciment et plusieurs espace de stationnement sur le quai.


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L’île du Grenadier est la plus grande dans ce secteur du lac. Pourtant, elle n’abrite qu’un seul chalet. Ce «domaine» doit valoir une vraie fortune.

Je suis allé plongé à notre «spot» habituel, à la pointe est de l’île. Je suis tout de suite tombé sur cet énorme achigan que j’ai pu filmer à loisir.



Je dois dire que je n’ai pas vu grand-chose d’autre d’intéressant même si l’eau était très claire. J’ai cherché en vain la falaise où on avait l’habitude de voir tout un troupeau d’achigans.

J'ai quand même photographié ce banc de petits poissons argentés que je n'ai pas réussi à identifier.<

24 août 2008

L'île Sainte-Geneviève

L’île Sainte-Geneviève, c’est un malheureux petit bout de terre situé à quelques mètres de l’île Dowker, dans le coin nord ouest du lac Saint-Louis.

Sa plus grande qualité, c’est qu’il est désert. On peut donc l’aborder sans problème.


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J’espérais trouver là un site propice à la plongée en apnée. J’ai été un peu déçu. Autour de l’îlot, l’eau est très peu profonde et je n’ai pas vu grand-chose d’intéressant. Il faut dire que la visibilité était assez réduite.

À cet endroit, on est dans la zone où l’eau verte et relativement claire du fleuve Saint-Laurent se mélange avec l’eau brune et opaque de la rivière Outaouais. À force de chercher, j’ai fini par débusquer ces trois gros achigans dans les herbes aquatiques poussant près de l’îlot.



J’ai passé le reste de ma «plongée» à patauger dans moins d’une mètre d’eau, autour de l’île. J’en ai profité pour photographier ces escargots aquatiques.


12 juillet 2008

Le rapide du Rocher Fendu

Quand je suis entré à l’eau au rapide du Rocher Fendu, je suis tout de suite tombé sur un gros achigan qui paressait dans un bosquet de plantes aquatiques.

Placide, le poisson est resté près de moi pendant toute ma plongée et j’ai pu le filmer à ma guise. Mais je suis tellement mauvais comme cameraman que je n’ai pas pu faire mieux que ça comme petit bout de film.



Le rapide du Rocher Fendu se trouve sur le fleuve Saint-Laurent, entre Pointe-des-Cascades et Melocheville. Il y a un barrage d’Hydro-Québec à cet endroit et un très longue digue de retenu par-dessus laquelle l’eau s’écoule.

Je suis parti du parc des Cascades et j’ai remonté le fleuve jusqu’à un îlot rocheux situé un peu au nord du barrage. J’étais pressé, alors je n’ai fait qu’une courte plongée au pied d’une cascade générant beaucoup de courant.

En plus de mon achigan, j’ai vu plusieurs gros suceurs qui s’alimentaient sur le fond, en plein courant. Dans l’eau, on les entend clairement broyer quelque chose avec leur bouche. J’imagine que c’est des coquillages.

J’aime bien cette section du fleuve. Entre le rapide du Rocher Fendu et celui des Faucilles, on navigue sur un bassin fermé au milieu duquel il y a une grande île. L’’eau n’est pas profonde et on voit le fond presque partout.


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6 juillet 2008

Les Faucilles

J’ai fait aujourd’hui ma troisième sortie au rapide Les Faucilles à Pointe-des-Cascades.

Le rapide est l’un des endroits où le fleuve Saint-Laurent se déverse dans le lac Saint-Louis. En aval du rapide, l’eau claire du fleuve repousse l’eau brune en provenance de la rivière Outaouais pour former un bassin propice à la plongée.

Le rapide se trouve à quelques coups de pagaie de la descente à bateau du parc des Cascades, un endroit très fréquenté par les plongeurs et les plaisanciers.


Agrandir le planL’autre jour, je suis allé au rapide en kayak en partant de chez moi sur l’île Perrot. Il m’a fallu une quarantaine de minutes pour effectuer la traversée à bord de mon très stable mais très lent Frenzy d’Ocean Kayak.

En plongée, j’ai surtout exploré le côté sud du rapide. Il y a là une petite baie peu profonde où j’ai croisé une multitude de petits poissons: achigans, perchaudes, crapets…

Un vrai garde-manger pour les deux beaux brochets que j’ai débusqué tout au fond de la baie.

C’est aussi dans cette baie que j’ai trouvé une barbotte en train de veiller sur sa portée un peu plus tôt cet été. Sous elle, y avait bien une centaine de petites barbottes formant un essaim compact. C’était spectaculaire.

J’au aussi défié le courant pour explorer le rapide autant que je le pouvais. Ç’a m’a valu de faire une belle rencontre: un lépisosté de grande taille qui est parti comme une fusée avant que j'Ai eu le temps de le photographier.

Je me suis repris en immortilisant ce minuscule fouille-roche...

29 juin 2008

Mon nouveau masque

J’ai profité de l’éclaircie qu’on a eu en fin de journée pour aller essayer mon nouveau masque dans le rapide «Les Faucilles » à Pointe-des-Cascades.

Mon nouveau masque est un Riffe. C’est un masque de plongée en apnée à faible volume, mais avec une seule «vitre» plutôt que deux comme la plupart des modèles. Ça donne un plus grand champ de vision.

J’ai acheté mon masque par Internet sur Freediveshop.com. C’est une boutique en ligne spécialisée en matériel de plongée en apnée et de chasse sous-marine. Elle a été fondée par Roger Yazbeck, un Libanais d’origine qui a déjà vécue à Montréal et qui habite maintenant la Californie. C’est lui qui m’a vendu mon premier vrai bon masque, un Nulla de Picasso. J’étais allé le chercher chez lui à l’Île-des-Sœurs.

Je n’ai pas d’autres images de ma plongée d’aujourd’hui parce que ma caméra s’est embuée sans que je m’en rende compte. C’est dommage parce que j’ai vu quelque chose de très intéressant.

Dans une petite baie tranquille, j’ai trouvé une barbotte qui reposait sur le fond. Elle n’a pas pris la fuite à mon approche et j’ai compris pourquoi en l’examinant de plus près. Sous elle, il y avait des dizaines et des dizaines de bébés barbottes gros comme des tétards qui formaient un essaim compact.

De toute évidence, maman (ou peut-être papa, ça se peut aussi) protégeait sa couvée. J’ai passé plusieurs minutes à les filmer. Mais la buée a tout gâché…

15 juin 2008

Le vieux quai de l'île aux Chats

J’ai commencé ma saison de kayak et de plongée aujourd’hui en faisant une sortie au vieux quai de l’île aux Chats, sur le lac Saint-François, en face de Valleyfield.

C’est vraiment un bel endroit pour faire de la plongée apnée. Sous l’eau, on trouve les restes d’un quai de pierres et de bois. La zone à explorer est très grande. Il y a de nombreuses jetées qui sont très longues et qui partent dans toutes les directions.

Le vestige le plus spectaculaire est cette plateforme faites de grosses billes de bois. Elle est suspendue à deux ou trois mètres du fond et on peut nager en dessous. Les ruines forment un habitat attirant de nombreux poissons. Comme d’habitude, j’ai vu plusieurs gros achigans en longeant les jetées. Celui-là défendait son nid contre les intrus.



Personne n’habite sur l’île aux Chats, mais ce n’est pas tout à fait une île déserte. Elle est occupée par une usine de produits chimique. L’île a depuis longtemps une vocation industrielle. Sans doute parce qu’elle est traversée par le chemin de fer.

Le vieux quai se trouve à l’extrémité est de l’île, dans l’embouchure d’une petite baie.


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Examinez de près la photo de Google Map. On aperçoit les jetées sous l’eau. Comme il n'y a pas d'Accès public à l’île aux Chats, il faut une embarcation pour se rendre au vieux quai.

En kayak, on peut partir du parc Marcil, près de la marina de Valleyfield. À l’extrémité est du parc, il y a une petite plage de sable où on peut facilement mettre son kayak à l’eau.

14 juin 2008

Ma plus belle plongée

Je l’ai fait en Méditerranée, à l’île de Port-Croc, un des plus beaux endroits que j’ai eu l’occasion de visiter.

C’était pendant la semaine de vacances que j’ai passé sur la Côte d’Azur en mai 2006. On avait loué une maisonnette sur la presqu’île de Giens, à quelques kilomètres de la très belle ville de Hyères.

Pour aller sur l’île de Port-Croc, on a pris le bateau-passeur au port de la tour fondue, qui se trouve à l’extrémité de la presqu’île de Giens. L’île ressemble à un repaire de pirates. On débarque dans un petit port, la seule «agglomération » de l’île. On en fait le tour en moins de cinq minutes a pied. Un fortin domine le port et on a l’impression d’être un corsaire.


«À pied» est le seul moyen de transport sur l’île qui est sillonnée de sentiers pédestres. On en a emprunté un pour se rendre à la plage de la Palud, où je voulais plonger. Je ne me souviens pas du nombre de kilomètres, mais c’était une assez longue marche en terrain accidentée. En arrivant à l’anse. Voilà une vue de l’anse où se trouve la plage prise à partir d’un des points les plus élevés du sentier.

En arrivant près de la plage, j’ai vu le fond de la mer et j’ai su que je n’avais pas traîné mon équipement de plongée jusque là pour rien.

Les tâches noires, c’est de la posidonie, une plante marine qui fait des fleurs et qui compose l’essentiel du paysage sous-marin en Méditerranée.

L’eau est froide en Méditerranée en mai. Genre 12 degrés celcius. Pour plonger, j’avais amené en France l’habit isothermique de 5 mm de mon petit frère et je me suis gelé toutes les fois que je suis allée à l’eau.

Durant l’été, il y a un sentier sous-marin balisé à la plage de la Palud et il doit y avoir toujours beaucoup de monde qui plongent à cet endroit. Mais en mai, on était que deux «braves» à l’eau.

Je n’ai pas de photos sous-marines de ma plongée parce que je n’avais de boîtier étanche pour mon appareil photo à ce moment là. La pêche et la chasse sous-marine sont interdites autour de l’île de Port-Croc, alors la faune est abondante. J’ai vu une magnifique pieuvre, des sars, des girelles, deux énormes loups et plein d’autres poissons que j’ai pas identifié.

J’ai plongé à quelques reprises dans les mers coralliennes, aux Bermudes et dans les Keys en Floride, et je dois dire que je préfère le paysage sous-marin méditerranéen. D’accord, c’est moins coloré. L’eau est d’un bleu un peu plus sombre, la posidonie forme des prairies sous-marines et il y a une belle variété de poissons.

Je suis resté à l’eau aussi longtemps que j’ai pu, serrant les bras autour de mon corps pour combattre le froid. Quand j’ai finalement repris pied sur la plage, je n’avais qu’une idée en tête: replonger là un jour.