J’ai fait une de mes belles plongées de la saison aujourd’hui au parc des îles de Saint-Timothée.
Pour plonger à cet endroit, il faut une embarcation. Près de la plage et du stationnement du parc, l’eau est claire mais il n’y a pas grand-chose à voir.
Le parc est un bassin fermé contenant quelques îlots déserts. Le bassin est alimenté en eau par deux barrages de retenu.
J’ai plongée à proximité du plus petit de ces barrages. J’ai trouvé là de l’eau que je suis obligé de qualifier de «cristalline» même si on est au Québec. Le fond est en roc à cet endroit et il y a très peu de plantes aquatiques. Il y a donc un minimum de particules en suspension dans l’eau. La visibilité s’apparentait à ce qu’on trouve das le sud. Je voyais très loin devant moi.
J’étais dans l’eau depuis moins de trois minutes quand je suis tombé sur la vedette de la journée: un très gros doré qui paressait à l’ombre d’un petit tombant.
Le poisson s’est prêté de bonne grâce à une longue séance de photo. Il ne paraissait pas du tout gêné par ma présence. J’ai longtemps tourné autour et jamais il n’a esquissé un mouvement brusque.
Habituellement, les dorés n’aiment pas la lumière et l’eau claire. Alors qu’est-ce que celui-là faisait là? Méchante bonne question.
Quelques mètres plus loin, je suis tombé sur un groupe de gros achigans. Curieux comme le sont tous les achigans, ils sont venu m’inspecter de près dès que je suis allé me poser sur le fond.
J’ai aussi croisé plusieurs gros suceurs qui fouillaient le fond rocheux pour se nourrir. Celui-ci était mort et flottait dans une bien drôle de position.
J’ai fait une deuxième plongée dans un coin où il y avait plus de plantes aquatiques dans l’espoir d’apercevoir des poissons d’autres espèces. J’ai été servi puisque je suis tombé sur ce très gros brochets qui s’est volontiers laissé photographier de près.
19 août 2007
18 août 2007
Le Saint-Laurent à Côteau-du-Lac
Mon frère s’est acheté un kayak gonflable Sevylor et aujourd’hui on fait ensemble une sortie «kayak et plongée» à partir du parc Goeffrion à Côteau-du-Lac.
Il y a à cet endroit une descente à bateau donnant sur le fleuve Saint-Laurent. C’est le point de départ le plus pratique pour explorer les îles et les rapides se trouvant en aval du pont Monseigneur-Langlois.
On a commencé par explorer l’embouchure de la rivière Delisle, qui se trouve juste en amont du parc. Puis on s’est dirigé vers les rapides que forme le Saint-Laurent à la hauteur du lieu historique de Côteau-du-Lac.
On est débarqué sur une pierre pour admirer le paysage. C’est très beau à cet endroit. L’eau est claire et il y a beaucoup d’oiseaux. Mon frère s’est ensuite «lâché » dans la section la plus agitée du rapide. Il a fait un bout très vite. J’avoue que je n’ai pas osé faire comme lui.
On a ensuite contourné l‘île Arthur pour continuer à remonter le fleuve par un chenal un peu plus tranquille. On s’est arrêté pour plonger en arrivant à l’extrémité sud de l’île Bienville. Il y a là un rapide qu’on ne peut pas remonter en kayak.
Une fois en plongée, on a découvert un beau bassin d’eau profonde habitée par plusieurs poissons. On a vu un très gros brochet que j’ai photographié… alors que mon appareil était éteint. Par contre, je n’ai pas raté cette grosse barbotte qui se reposait sur le fond.
Le bassin d’eau profonde n’est pas grand, mais ça suffit pour une plongée. On a aussi vu des achigans, des perchaudes, des suceurs et des crapets-soleil. L’eau était très claire et c’est amusant de se laisser porter par le courant formé par le rapide. Il faut toutefois faire attention à ne pas se laisser entraîner trop loin. C’est très difficile de revenir passé un certain point.
On a travaillé fort pour revenir à notre point de départ. Le vent était evenu très fort et soufflait du nord. Et comme il nous fallait traverser le fleuve pour gagner la rive nord, il a fallu le prendre de face. C'était pénible...
10 août 2007
Le Saint-Laurent à Grande-Île
J’ai fait aujourd’hui une agréable sortie en kayak sur le fleuve Saint-Laurent à partir de la descente à bateau du parc Bord-de-l’eau sur la Grande-Île à Valleyfield.
Le parc Bord-de-l’eau se trouve juste en face de l’ancien manoir de Beaujeu, l’ancienne résidence de l’ancien seigneur de l’ancienne Seigneurie de Soulanges. J’ai donc traversé le fleuve pour jeter un œil à cette imposante maison construite qui a été construite en 1826 et qui est devenue manoir seigneurial en 1831.
Le manoir a été acheté par l’Opus Dei en 1964. Le mouvement religieux l’utilise encore comme lieu de retraite et de formation.
En traversant le fleuve, j’ai fait exactement le trajet qu’empruntait le traversier qui reliait Grande-Île à Coteau-du-Lac avant la construction du pont Monseigneur-Langlois. Le bateau s’appelait le Beauharnois et il a traversé le fleuve de 1924 à 1954. Il pouvait emporter 14 voitures. Je crois que cette pointe abritant maintenant un chalet était son quai d’embarquement sur la Grande-Île.
De l’autre côté du fleuve, le traversier s’arrêtait juste à côté du manoir de Beaujeu, en face du chemin Saint-Emmanuel. Cet autre pointe devait lui servir de débarcadère.
Pour poursuivre ma randonnée, j’ai remonté le fleuve jusqu’au rapide se trouvant à la hauteur du lieu historique de Coteau-du-Lac.
J’ai fait une petite plongée sans histoire à l’île Arthur. J’ai repêché une ancre presque neuve, sans doute perdue par des pêcheurs. Et j’ai trouvé deux fouille-roche assez calmes pour que je les photographie.
Je suis rentré en longeant l’île Dondaine qu’on appelle aussi île des Patriotes. Cette île est séparée de la Grande-Île par un étroit bras d’eau se terminant par ce joli rapide.
Le parc Bord-de-l’eau se trouve juste en face de l’ancien manoir de Beaujeu, l’ancienne résidence de l’ancien seigneur de l’ancienne Seigneurie de Soulanges. J’ai donc traversé le fleuve pour jeter un œil à cette imposante maison construite qui a été construite en 1826 et qui est devenue manoir seigneurial en 1831.
Le manoir a été acheté par l’Opus Dei en 1964. Le mouvement religieux l’utilise encore comme lieu de retraite et de formation.
En traversant le fleuve, j’ai fait exactement le trajet qu’empruntait le traversier qui reliait Grande-Île à Coteau-du-Lac avant la construction du pont Monseigneur-Langlois. Le bateau s’appelait le Beauharnois et il a traversé le fleuve de 1924 à 1954. Il pouvait emporter 14 voitures. Je crois que cette pointe abritant maintenant un chalet était son quai d’embarquement sur la Grande-Île.
De l’autre côté du fleuve, le traversier s’arrêtait juste à côté du manoir de Beaujeu, en face du chemin Saint-Emmanuel. Cet autre pointe devait lui servir de débarcadère.
Pour poursuivre ma randonnée, j’ai remonté le fleuve jusqu’au rapide se trouvant à la hauteur du lieu historique de Coteau-du-Lac.
J’ai fait une petite plongée sans histoire à l’île Arthur. J’ai repêché une ancre presque neuve, sans doute perdue par des pêcheurs. Et j’ai trouvé deux fouille-roche assez calmes pour que je les photographie.
Je suis rentré en longeant l’île Dondaine qu’on appelle aussi île des Patriotes. Cette île est séparée de la Grande-Île par un étroit bras d’eau se terminant par ce joli rapide.
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